




















Le 12 mars 2024, il fallait être les premiers. Les premiers à fouler ces plages de la côte aquitaine, juste après la dépression Monica et les grandes marées. Sur le sable encore vierge, la nature avait laissé sa trace, fragile et éphémère. Au pied des dunes rongées par l’érosion, l’alios se délite, se mêle au sable, donnant naissance à des formes inattendues. De cette fusion naissent des paysages abstraits, des tableaux provisoires façonnés par la mer, la pluie, le vent ; une alchimie subtile entre les éléments. Le regard du photographe se glisse alors dans ce paysage mouvant, jouant avec la lumière et les reflets du ciel sur le sable humide. Il tente de capter, d’isoler quelques-unes de ces figures étonnantes, fragiles témoins d’un dialogue incessant entre terre et mer.